« Il y a un an et demi, le développement de la production d’énergies par les agriculteurs était le thème central de l’assemblée générale de la FDSEA. Depuis très longtemps, les agriculteurs sont des energiculteurs par, notamment, la transformation de leurs productions comme la betterave, le colza… D’autres productions complémentaires sont apparues et principalement, le photovoltaïque, l’éolien et la méthanisation.
Ce développement rejoint ainsi une stratégie plus grande par rapport aux évolutions de notre métier, du climat et des enjeux autour du carbone. Faire du défi climatique une opportunité pour l’agriculture : telle est l’orientation du réseau FNSEA pour les prochaines années. L’une des nombreuses conditions pour réussir à répondre à ces enjeux est de favoriser le développement des énergies renouvelables. Ces énergies sont encrées dans les territoires et permettent d’apporter une nouvelle forme de revenu sur nos fermes. Il est ainsi essentiel que les politiques publiques accompagnent ces développements au lieu de les freiner… Certes, il faut un cadre pour éviter l’anarchie. Mais il faudrait voir à ne pas en faire trop car ça décourage les porteurs de projets.
Nous avons besoin de visibilité réglementaire et économique sur les projets. Nous ne pouvons pas investir sans perspectives.
L’autre enjeu est le retour de la valeur sur les fermes. Le développement des énergies ne doit pas engraisser les entreprises non agricoles (et elles tournent dans la plaine auboise) qui ne laisseraient que quelques subsides aux paysans. Ne laissons pas les autres monter les projets à notre place…
Le service de la FDSEA (compris avec l’adhésion), Optim’Projets a déjà engagé un axe de développement collectif de la production d’énergie photovoltaïque sur des bâtiments. D’autres types de projets peuvent être envisagés. Croyons en nous et au collectif pour mener des projets qui apporteront de la valeur ajoutée chez les paysans. »