« Comme d’autres organismes agricoles et viticoles agissant dans l’Aube, la FDSEA a fait le choix de devenir membre de l’association « Symbiose, pour des paysages de biodiversité ». Créée il y a près de 10 ans et reconnue Protection de l’environnement ainsi que d’intérêt général, cette association a la volonté de rassembler les acteurs au profit de la biodiversité.
A ce jour, Symbiose compte des membres comme le Réseau Biodiversité pour les Abeilles, Coop de France Grand-Est, le Syndicat Général des Vignerons, l’Union des Maisons de Champagne, Vivescia, Cristal Union, la FRSEA Grand-Est, la Fédération régionale des Chasseurs, la Région Grand-Est, RTE, deux chambres départementales d’agriculture…
C’est, entre autres, le principe collectif et opérationnel qui a motivé la FDSEA à adhérer. Symbiose s’appuie sur la mutualisation des savoir-faire (technique, ingénierie, recherche), sur le partage des connaissances entre professionnels de l’agriculture, la chasse, l’apiculture, écologues, entreprises, collectivités…, et sur les volontés d’agir de façon responsable et pérenne.
Un magnifique projet collectif et fédérateur a été déployé à l’échelle régionale : le projet Apiluz. Vous l’avez surement vu dans la plaine. Le principe est de laisser une bande de luzerne non fauchée pour laisser la plante monter à fleur et ainsi apporter de la ressource alimentaire pour les pollinisateurs. En 2021, ce projet prend une toute autre dimension en passant de l’expérimentation scientifiquement validée à la mise en œuvre à l’échelle des 51 000 ha de luzerne que compte la Région grâce à l’appui financier de nombreux partenaires. La coopérative Capdéa est évidemment parti prenante dans ce projet.
Faisant parti d’une orientation stratégique forte demandée par les agriculteurs, la FDSEA via son service compris avec l’adhésion syndicale, nommé OPTIM’Projets, anime un collectif d’agriculteurs sur les sujets de la biodiversité et des abeilles au sens large. Coordonné par Thomas Perrin, agriculteur et apiculteur à Bar sur Seine, ce groupe a notamment organisé, à la fin de l’hiver dernier un achat groupé de ruches et proposé une formation pour devenir apiculteur.
Nous pouvons tous agir. Se fédérer pour être plus efficient est souvent une solution gagnante. »