Le Président de la République a annoncé ce dimanche la dissolution de l’Assemblée nationale, nous plongeant dans une période d’incertitude inattendue.
Cette dissolution signifie que tous les textes de loi, toutes les avancées, toutes les promesses sont aujourd’hui au point mort. Il est impératif de retrouver rapidement une nouvelle dynamique; le changement de logiciel n’est pas encore validé.
Toute la classe politique doit faire de l’avenir de l’agriculture une priorité. La dignité, le revenu et la simplification doivent figurer en bonne place dans les feuilles de route des candidats.
Accord, alliance, peu importe. L’essentiel, c’est que les choses bougent enfin. Nous avons reçu trop peu de réponses à nos demandes. Nous continuerons à pousser, pour que nous puissions enfin exercer notre métier avec une simplicité administrative et un revenu digne, à la hauteur de nos attentes.
Au Parlement européen également, nos eurodéputés doivent faire de l’agriculture une priorité en ce début de mandat. Il est crucial d’inverser ce schéma de décroissance validé par la présidente Ursula von der Leyen. Nous avons besoin d’une agriculture européenne qui produit, nourrit son peuple et participe au commerce mondial.
Arrêtons de reculer, de freiner des quatre fers.
Mesdames et messieurs les candidats, faites confiance à vos agriculteurs. Donnez-leur une vision à long terme. II est interdit de balayer tout le travail effectué et celui qui était programmé sous le tapis. L’agriculture ne sera pas le dommage collatéral. Nous sommes et serons là pour vous le rappeler.