Et voilà à présent clôturé le soixante-dix-huitième congrès de la FNSEA… Une édition historique, à l’image de ces derniers mois.
Tout d’abord, je voulais saluer les équipes des FDSEA du 59 et 62 qui n’ont pas trahi l’esprit du Nord, et surtout du côté de l’accueil amical et chaleureux.
Cette édition était source de nombreuses attentes car elle clôturait une nouvelle séquence dans le changement de logiciel pour l’agriculture. Retour sur les avancées obtenues, lancement de la campagne aux élections chambres, réflexion sur l’Europe et ses élections à venir… Et surtout deux questions adressées au ministre : quand et comment ?
Il était attendu par l’ensemble des congressistes partagés entre des sentiments d’impatience, de résignation et de colère. Malgré l’expression d’un ministre qui contenait de nouvelles avancées, notamment un engagement sur l’application des 25 meilleures années pour la retraite, une réflexion engagée sur l’avenir de l’agriculture méditerranéenne, le travail européen mené pour faire bouger les lignes (jachères, prairies…), trop de subsistent : revenu, respect de la loi Egalim et la simplification tant attendue dans le réseau.
Nous attendons une expression du chef de l’Etat sur sa vision de l’avenir de notre agriculture, pour donner un engouement à toute la profession et aux jeunes pours’installer et poursuivre dans ce magnifique métier ! Monsieur Macron, maintenant à votre agenda !
Pour conclure sur les mots d’Arnaud Rousseau lors de son discours de clôture : « soyons fiers de nos valeurs d’unité ! Soyons confiants dans la pertinence de notre projet ! Soyons mobilisés sur tout le territoire ! »