Tout d’abord, je tenais à apporter tout mon soutien à la famille des tragiques disparues de l’Ariège sur le front des revendications. Nous allons passer un nouveau capdans le crantage auprès du Gouvernement. Nous avons commencé par des discussions puis en voyant que rienne bougeait, en novembre nous organisons une mobilisation bon enfant d’échanges, de partage avec la population et nos élus des difficultés, des négociations des retours en arrière, des abandons de plusieurs lignes à ne pas dépasser mais le Gouvernement a fait sa sourde oreille. Nous montons encore d’un cran.
Aujourd’hui j’appelle à la mobilisation générale. C’est par le nombre que nous ferons plier élus gouvernementaux et européens : trop de normes et de règles restentinsupportables.
Rejoignez avec vos collègues le mouvement d’ampleur nationale. Faites entendre votre voix. L’agriculture doit être fière et digne du travail qu’elle accomplit pour nourrir la population de produits de qualité. Revenons aux fondamentaux, l’agronomie, le vivant et ne cédons pas à la bureau technocratie de bas-étage dictée par des énarques qui n’ont jamais vu la couleur de la terre, ni même une vache ou un mouton ailleurs que dans un livre et surtout qui ont l’assiette pleine tous les jours sur la table.
Et c’est sans parler de ceux qui nous mangent la laine sur le dos en margeant fois deux voire fois trois nos produits sortis de nos exploitations.
Trop c’est trop, le mouvement prend de l’ampleur. Négocier n’est plus le leitmotiv mais aujourd’hui, nous voulons des actes concrets pour que nos valeurs, nos moyens de production soient respectés et reconnus.
Venez nombreux, montrons l’humanité de notre profession.